20 Nov 2019

Infos utiles - Multi destinations

Palu en Afrique australe : coup d’œil sur nos destinations

Ah ces moustiques et leur joie du partage… ! Il est vrai que l’existence du palu dans certaines régions de l’Afrique peut rebuter de prime à bord surtout si l’on voyage avec des enfants. Hors, l’Afrique du Sud, la Namibie et le Botswana ne sont pourtant pas mal lotis en comparaison aux autres destinations d’Afrique australe telles que la Tanzanie ou le Kenya qui eux présentent un risque élevé toute l’année et sur tout le pays. On vous dit tout sur ce qu’il en est du palu pour nos destinations !

De manière générale, il est souvent difficile d’échapper aux zones de paludisme lorsqu’on a envie d’exotisme en vacances. Que cela soit les pieds en éventail en bord de plages paradisiaques ou lors d’un safari. Et oui… c’est le jeu ma pauvre Lucette ! Mais soyez rassuré, il est possible de faire un safari en zone exempte de paludisme tout comme il est possible de bien choisir les périodes et les régions afin d’éviter les moments les plus à risque.
Explications.

Le palu en Afrique du sud

Le paludisme n’est que peu fréquent en Afrique du Sud à l’exception de certaines régions dans le Nord-Est du pays. Il n'est en effet présent que dans le Loweld du Mpumalanga et du Limpopo ainsi que sur la côte du Maputaland dans le KwaZulu-Natal.
Ainsi, le parc National Kruger et ses réserves privées de même que celles situées au sud est du Eswatini (anciennement appelé Swaziland) font partie des régions à risque.

Carte de l’Afrique du sud avec surlignées en mauve les zones de palu

Bien que l’incidence du paludisme soit rare, il vaut toujours mieux prendre les précautions adéquates si vous vous rendez dans ces régions. Le gouvernement sud-africain a lancé un vaste programme de lutte contre le paludisme (en coopération avec le Swaziland et le Mozambique) et l’incidence de la maladie décroît.

De manière générale, sachez qu’il existe des périodes plus assujetties que d’autres. Durant la saison chaude, de décembre à mars, le paludisme est plus efficient, contrairement à la période de mai à septembre où les risques sont minimes.

Donc si l’on résume, le Nord-Est du pays est enclin à un risque de paludisme toute l’année à des degrés différents, et à ce titre il est recommandé de suivre un traitement adapté quelle que soit la période de votre séjour. Le reste du pays lui en est exempté.

Très célèbre, le parc Kruger n’est cependant pas le seul endroit du pays où vous pouvez faire l’expérience d’un Game drive incroyable. D’autres réserves, comme par exemple celle de Hluhluwe- Imfolozi ou encore le parc du Pilanesberg, abritant les très recherchés Big five, vous offrent également la possibilité de vivre un safari sans risque de malaria !

Le palu en Namibie

 

Carte de la Namibie avec surlignées en mauve les zones de paludisme

La Namibie jouit d’un climat relativement sain et échappe au paludisme sur la majeure partie du territoire.

Elle est cependant classée en zone 3 en raison du risque de paludisme sur tout le tiers Nord du pays telles les régions du Zambèze (bande de Caprivi) et celle d’Ovambo.
Mais cette partie Nord n’est pas égale face à la malaria. En effet, c’est dans l’extrême nord et le nord-est seulement que le risque se trouve élevé.

La saison influe également sur le niveau de risque. De mai à décembre, durant la saison sèche, les risques sont quasi nuls dans une bonne partie du tiers nord du pays. Mais attention, sitôt l’arrivée des pluies de novembre à juin, rebelote avec des risques élevés où un traitement antipaludéen est alors conseillé.

Quant aux régions de l’extrême-nord et du Zambèze, le traitement est recommandé toute l’année, les précautions à prendre étant à discuter avec son médecin en amont.

Le palu au Botswana

Le Botswana fait également partie du groupe 3 quant au paludisme puisque ce dernier est présent en brousse mais aussi en ville.

Les risques sont particulièrement élevés durant les pluies dans les zones touristiques du Nord du pays de mars à avril. 

Un traitement préventif est donc conseillé et largement recommandé pour la période de novembre à juin (districts de Boteti, Chobe, du nord du Ghanzi, Kasane, Ngamiland, Okavango, Tutume)

Pour la moitié sud du pays, on constate une absence de risque, à Francistown et Gaborone.

Carte du botswana avec surlignées en mauve les zones de paludisme

Le palu aux Chutes Victoria | Zimbabwe

Carte du Zimbabwe avec surlignées en mauve les zones de palu

Si lors de votre séjour en Afrique australe vous souhaitez découvrir en extension les Chutes Victoria, sachez que le Zimbabwe est situé dans une zone où la malaria sévit.

Le risque est en effet élevé, et un traitement antipaludique est vivement conseillé toute l’année dans la vallée du Zambèze.

Pour les régions inférieures à 1200 m d’altitude, le risque est aussi élevé de novembre à juin dans le reste du pays et redevient modéré de juillet à octobre.

En revanche, le risque est minime au-dessus de 1200m, incluant Bulawayo et Harare.

Le palu au mozambique

Nous vous recommandons d’aller consulter votre médecin avant votre départ afin de vérifier vos vaccinations et de convenir d’un anti paludéen adapté, la malaria étant présente dans tout le pays et durant toute l’année.

Le Mozambique étant classé en zone 3, il est donc indispensable de suivre un traitement.

Carte du Mozambique avec surlignées en mauve les zones de palu

Prévention du paludisme : quelques règles simples

 

La bonne nouvelle c’est qu’avec les bonnes informations en amont et un traitement préventif adapté avant, pendant et après votre séjour vous êtes parés ! En effet les risques restent très faibles si vous respectez quelques règles de bon sens.

1. Avant le départ : on voit son médecin pour établir le traitement le mieux adapté.

Cela va sans dire ! Lui seul est à même de vous dire quelle prescription sera la plus adaptée.

2. Sur place : tout réside dans la protection pour minimiser le risque de piqûre.

On privilégie donc les manches et les pantalons longs pouvant recouvrir un maximum le corps ainsi que les répulsifs. Bien que les moustiques ne piquent pas sur rdv, sachez toutefois qu’ils sont particulièrement friands des moments comme l’aube et le crépuscule où ils deviennent plus actifs.

Palu en afrique australe, logo Ekima, conseil boisson en safari

Clin d'oeil Ekima : si vous faites un safari en réserves privées vous verrez qu’un moment détente est prévu dans votre Game drive avec un petit apéritif au cœur du bush. Ekima vous recommande d'opter pour un Gin Tonic !! Faites en d’ailleurs votre boisson de prédilection durant votre safari puisque ce cocktail a été initialement inventé au 19èmesiècle pour rendre la quinine plus agréable au goût. La quinine était à l’époque le meilleur remède pour prévenir le paludisme et elle est désormais présente dans la plupart des médicaments antipaludéens.
On ne remplace pas son traitement par un Gin To hein ! Mais ma foi si l’on peut joindre l’utile à l’agréable pourquoi s’en priver ? (Attention l’abus d’alcool est dangereux pour la santé)
Tremble moustique tremble !!

3. Après le séjour : soyez attentifs à d’éventuels symptômes

Avant toute chose, il est important de rappeler qu'il faut continuer à prendre le traitement anti paludéen (si ceux-ci nécessitent une prise post voyage) même en zone de non paludisme.

Soyez également attentifs à votre retour de vacances : si vous ressentez les symptômes quasi grippaux ci-dessous, il est préférable de faire un test de détection au cas où.

Retour de voyage : liste des symptômes du paludisme

Info utile à garder en mémoire lors de votre retour de voyage 

En revanche, si vous revenez de votre séjour et commencez à ressentir des poussées de fièvres journalières telles que décrites ci-dessous, il se peut que cela soit simplement dû a une morsure de tiques, appelées fièvres à tiques africaines, et présentent dans le bush.

Pas de panique ! Cette infection bactérienne est bénigne et se guérit très facilement (La maladie de Lyme n’est pas présente dans l’hémisphère sud, aucun risque donc de la contracter en Afrique australe). La raison pour laquelle nous l’évoquons ici réside dans le fait qu’elle n’est pas bien connue en Europe. De ce fait, il est fréquent que les médecins ne la diagnostiquent pas du premier coup, faisant très souvent des tests de paludisme, dengue et autres infections exotiques avant de rechercher plus en profondeur. Pourtant la fièvre à tiques africaines est très facile à guérir puisqu’il suffit d’une prise unique d’antibiotique pour faire disparaitre la fièvre en quelques jours.
Le type de tique portant cette bactérie est assez répandue en Afrique sub-saharienne, particulièrement dans les herbes hautes et le bush africain en général. (Tout comme pour le palu, on privilégie donc les manches longues et pantalons).

Voici les symptômes :

Liste des symptômes de la fièvre à tiques africaines

 

Ce qu'il faut retenir : avec un minimum de préparation il est très peu probable de contacter le palu ! 

En effet, si l’on se penche sur les statistiques, il en ressort hélas que les personnes les plus touchées sont majoritairement les populations locales. En effet, ces dernières ne disposent pas toujours de protections conseillées, contrairement aux voyageurs qui bénéficient de toute la prévention possible depuis la visite chez le médecin jusqu’aux diverses attentions des lodges (bombes fournies, moustiquaire…).

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